Ecartés du handling de l’AIBD, les membres de l'APAS marchent Lundi prochain
Les acteurs de la plateforme l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (APAS) dit non « à la mort leurs entreprises »

Ecartés du handling de l’AIBD, les membres de l

Les acteurs de la plateforme l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (APAS) dit non « à la mort leurs entreprises »
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Les acteurs de la plateforme de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (APAS) ont dut non « à la mort de leurs entreprises » mises à l’écart dans le Handling à l’Aéoroport Blaise Diagne. Ces travaux sous la houlette de leur coordonnateur général Hamidou Diallo, se disent plus que jamais déterminés à mener le combat. « Le secteur aérien est menacé et nous exigeons le transfert pour tous au démarrage du nouvel aéroport international Blaise Diagne. Nous disons non à la discrimination et à la liquidation des entreprises privées sénégalaises », a déclaré Hamidou Diallo devant ses camarades de SHS, AHS, Elite Prestige, Serep, Sadiv, les transporteurs et les antiquaires, tous de rouges vêtus. Le coordonnateur de l’APAS. Le coordonnateur de l’APAS craint que « ce nouvel aéroport construit en grande partie par la taxe RDIA, qui devait offrir de nouvelles opportunités économiques et sociale à notre pays et pour nous acteurs de la plateforme aéroportuaire, risque de se transformer en cauchemar ». Le porte-parole de SHS, Moïse Sarr embouche la même trompette et interpelle directement le ministre des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck. Il demande à Madame le ministre les raisons pour lesquelles, elle veut écarter les sociétés privées sénégalaises qui ont plus de 15 ans de service, de la gestion de l’aéroport Blaise Diagne en signant un arrêté mettant fin à la concurrence dans l’assistance en escale. Pourtant, dénonce Moïse Sarr, « le gouverneur avait signé un protocole avec SHS et AHS en 2013 en leur garantissant 5 ans sur le nouvel aéroport international Blaise Diagne à partir de sa mise en service ». Il constate avec regret que les autorités cet accord en confiant l’assistance ay sol à la nouvelle société 2AS. « C’est fort de ce protocole que SHS a investi 3 milliards en achat d’équipement neufs pour le traitement des avions à AIBD. En 2014, la société a avancé 450 millions pour aider à indemniser des ex-employés d’Air Afrique. Que vaut maintenant la signature de l’Etat et d’un ministre de la République », s’interroge M. Sarr. Il serait injuste à ses yeux que ces deux sociétés pâtissent du non respect de l’Etat de ses engagements. Il interpelle aussi le ministre des Transports aériens sur les motivations de la création de la société 2AS, « sans personnel, sans équipements, sans expertise et sans certification pour assurer l’assistance à AIBD ». Alors, fait-il savoir, qu’il y a AHS et SHS qui détiennent toutes les certifications pour assistance en escale. « Donc, pour votre simple vouloir, les société AHS et SHS vont déclarer faillite en décembre, tout en étant en bonne santé financière et sans avoir le temps de recouvrer leurs dernières factures clientes. En même temps, vous allez faire fonctionner votre société 2AS qui devra commencer par acquérir des licences et certifications que les sociétés que vous allez tuer détiennent déjà », crache-t-il à Maïmouna Ndoye Seck.

 

3 000 travailleurs menacés de chômage

 

L’ouverture de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) va décréter la mort de plusieurs sociétés aéroportuaires sénégalaises. Les actes posés par le gouvernement ont fini, qu’aucune société sénégalaise ne va opérer à AIBD. Les Turcs et les Français ont mis la main sur le nouvel aéroport et ne vont pas reprendre les 3 000 employés, dit-il. Selon Hamidou Diallo, les employés de Serp er Sadiv sont également en danger à cause de l’absence de transparence dans l’attribution des boutiques Duty free à l’AIBD. A en croire, M. Diallo, il n’y a pas eu d’appels d’offres, pas  de cahier de charges ni de consultations formelles. Les autorités ont procédés à un marché de gré à gré pour donner les boutiques à des étrangers. « L’Etat laisse la voie libre à des étrangers qui font du gré à gré afin d’attribuer la gestion des salons de l’AIBD à d’autres sociétés étrangères. Pourquoi laisser les étrangers imposer leur diktat en augmentant drastiquement le prix du mètre carré. Le prix du hangar fret passe de 1286 F cfa/m2 à 32500 F cfa avec des paiements annuels anticipés exigés », fustige M ; Diallo. Les antiquaires et les transporteurs ne sont pas épargnés. Ils attendent toujours que les autorités définissent le champ de leurs activités. Selon Hamidou Diallo, il y a une absence d’organisation des flux et des cautions exorbitantes pour décourager les antiquaires

 

(Source L’As)







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