Amath Camara SG Adjoint du PIT, chargé de l’organisation et des élections : « Le congrès de Thiès en 2010, le PIT avait recommandait de ne plus envoyer le SG du gouvernement »
Le Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT) est en ébullition

Amath Camara SG Adjoint du PIT, chargé de l’organisation et des élections : « Le congrès de Thiès en 2010, le PIT avait recommandait de ne plus envoyer le SG du gouvernement »

Le Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT) est en ébullition
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Le dernier remaniement ministériel, marqué par le départ de Mansour Sy (président du Pit) du gouvernement est en train d’installer une crise au sein du parti. En effet, Amath Camara, secrétaire général adjoint chargé de l’organisation et des élections du Pit dénonce vivement cette mesure. « Une décision de remplacer Mansour Sy par Samba Sy dans le gouvernement n’a jamais été prise dans le parti », martèle-t-il. « Puisque l’affaire a été portée sur la place publique avec des données falsifiées, j’ai pris la responsabilité d’informer l’opinion et le parti de façon objective, sur les tenants et les aboutissants de cette nomination », dit-il. Camara renseigne que Samba Sy a consulté par téléphone les 19 membres du Secrétariat du comité central pour leur faire comprendre que le président de la République l’a saisi pour donner le nom de celui qui a va occuper le seul poste destiné au Pit dans le gouvernement. De l’avis de Amath Camara, Samba Sy a ajouté qu’au terme de ses consultations, la majorité s’est prononcé en sa faveur et c’est ainsi qu’il a donné son nom au président de la République. « Je conteste car il n’y a aucune preuve matérielle de ces allégations. Je suis convaincu que c’est la minorité qui s’est prononcée pour lui », soutient Amath Camara, président de la coordination départementale du Pit de Thiès.

A l’en croire, « tout le monde est conscient des résultats concrets et obtenus par le ministre Mansour Sy par rapport aux missions qui lui ont été confiées par le président de la République. Il a dignement représenté le parti dans le gouvernement. En attestent les multiples félicitations qu’il a reçues du chef de l’Etat, des syndicats et du patronat. Le ministre Mansour Sy a impulsé et consolidé le dialogue social, qui est aujourd’hui une réalité dans le pays comme en atteste la mise en place du Haut conseil du dialogue social. Il s’y ajoute l’audit biométrique de la Fonction publique, qui a permis à l’Etat de récupérer 6 milliards Fcfa qui ont été réinvestis dans des secteurs sociaux », affirme Amath Camara.

 

« LE CONGRES DE THIES DE 2010 AVAIT FORTEMENT RECOMMANDE DE NE PLUS ENVOYER LE SG AU GOUVERNEMENT »

 

A l’en croire, Mansour Sy a également organisé avec succès les élections de représentativité syndicale et conduit deux conférence sociales dont celle sur la retraite. Les conclusions seront matérialisées dès le mois de janvier prochain. D’un tel point de vue, dit-il, « le Pit n’a jamais eu un problème de visibilité dans le gouvernement. Au contraire, il était visible, audible et il y avait la compétence. C’est une contrevérité de dire que le parti a décidé de ce remplacement ». Cela dit, il renseigne qu’une évaluation avait été faite des expériences de l’entrée de Amath Dansokho dans les gouvernements de Diouf et Wade, en tant que secrétaire général du parti. Et il ressort de cette évaluation que ces nominations ont porté d’énormes préjudices au parti sur le plan du fonctionnement. « C’est pourquoi, il avait été retenu que désormais le parti n’enverrait plus son SG au gouvernement et cela a même fait l’objet d’une forte recommandation au congrès de Thiès en 2010 ». C’est dire donc, selon Amath Camara, que le parti ne peut prendre la décision d’envoyer Samba Sy au gouvernement pour remplacer Mansour Sy.

La meilleure façon de gérer la crise née de cette nomination, c’est de convoquer le comité central pour se pencher sur la question. Si cette rencontre ne se tient pas, dit-il, la crise va s’approfondir.

 

(Source L’As)







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