Le nouveau ministre de l’Intérieur ne compte pas perdre de temps concernant l’organisation de la prochaine Présidentielle. A peine a-t-il installé hier dans ses nouvelles fonctions qu’Aly Ngouille Ndiaye promet de mettre en œuvre un « partenariat pragmatique » aussi bien avec ses nouveaux agents qu’avec la classe politique. « Je voudrais instaurer un partenariat pragmatique comme démarche avec les agents du ministère, mais je souhaite aussi proposer à tous les acteurs de l’espace politique comme gage de ma réelle et parfaite volonté à collaborer avec eux », s’est engagé le successeur d’Abdoulaye Daouda Diallo. Aussi envisage-t-il un climat politique apaisé en vue de la Présidentielle, par l’instauration d’un dialogue permanent. « Concernant la matière électorale, j’annonce que tout sera mis en œuvre afin que le processus devant aboutir à la prochaine Présidentielle se déroule conformément aux textes la régissant et les autres activités politiques. Le président de la République m’y a engagé. En respect à ses directives, je vais m’y atteler avec sérénité et en parfaite intelligence avec l’ensemble des partenaires », clame-t-il. Sous ce chapitre, le nouveau locataire de la Place Washington annonce que dans les plus brefs délais, il invitera tous les acteurs impliqués dans les questions électorales à des discussions qui aboutiront à l’établissement des termes de référence du dialogue politique.

« Le dialogue politique est indispensable dans une démocratie, surtout celle qui a déjà produit plusieurs alternances démocratiques aussi bien au niveau local que national », souligne Aly Ngouille Ndiaye convaincu que le dialogue politique doit être permanent. « Je puis vous assurer que le dialogue politique ne doit pas s’inscrire dans une séquence cyclique à l’approche de chaque échéance électorale mais il doit être le quotidien de tous les acteurs pour que, très rapidement, nous fermions la page des suspicions et des malentendus afin d’avancer sereinement vers l’organisation d’élections où les bilans et programmes proposés seront au centre des débats », soutient le ministre de l’Intérieur. Pour lui, « ceci permettra de se concentrer sur les questions sécuritaires qui constituent les préoccupations majeures des Sénégalais, voire des habitants de la sous-région ». Car, conclut-il, « sans sécurité, il n’y aura point d’investisseurs. Par conséquent, point d’émergence. »

(Source EnQuête)