La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) est en guerre contre les entreprises et les particuliers qui exploitent l’image des équipes nationales du Sénégal à des fins purement commerciales. Dans un communiqué parvenu à « L’As », Me Augustin Senghor et ses camarades informent que la « Fédération est titulaire des droits attachés à ses logos, marques et signes distinctifs ainsi que des droits d’image des équipes nationales et événements organisés autour de celle-ci. » D’où les poursuites judiciaires qu’elle a déclenchées contre la société Expresso qui s’est retrouvée avec une condamnation. En effet, « le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a, par ordonnance définitive en date du 26 mai 2014, interdit toute exploitation indue de l’image des équipes nationale de football du Sénégal ainsi que les signes distinctifs de la Fédération Sénégalais de Football. D’ailleurs, pour ces motifs et par jugement en date du 26 avril 2016 récemment confirmé par arrêt de la Cour d’Appel de Dakar du 1^er juin 2017, elle a sanctionné la Société Expresso Sénégal SA par une condamnation à lui verser la somme en principal de quinze millions (15.000.000) de francs CFA à titre de dommages et intérêts », lit-on dans le communiqué signé par les autorités de l’instance dirigeante du football sénégalais.

D’après la Fsf, les dits droits font l’objet d’exploitation commerciale à travers les accords de sponsoring et partenariat avec des sociétés qui contribuent généreusement à la promotion,, à l’organisation, au développement du football local et à la prise en charge de ses équipes nationales. La Fédération justifie ces mesures par le souci de préserver les intérêts du football sénégalais et de ses partenaires. Elle dit se réserver le droit d’initier toutes actions judiciaires idoines à l’encontre de tout contrevenant. « Pour jouir de ces privilèges et des droits de jouissance des droits commerciaux attachés aux activités des équipes nationales de football du Sénégal et plus généralement de la FSF, la Fédération invite les intéressés à s’approcher de ses services pour un accord en bonne et due forme », affirment les fédéraux.

(Source L’AS)