Le Ramadan ne semble pas avoir freiné les ardeurs sexuelles de prédateur comme M. S. Baldé. Ouvrier de son état, le jeune homme qui avait des travaux à faire dans un domicile sis à Liberté 6 Extension, a sitôt jeté son dévolu sur la domestique, une femme mariée et mère de trois enfants, qu’il a trouvée seule. Cette dernière n’a d’ailleurs dû son salut qu’à son courage et à la prompte intervention de sa patronne qui a quitté son bureau en catastrophe en prenant le soin d’aviser, entretemps, le gardien du quartier.

Dans sa plainte déposée à la police de Dieuppeul en compagnie de sa patronne, la domestique a expliqué que le jour des faits, c’est vers les coups de 13h que M. S. Baldé est venu par des travaux, au 2^ème étage. Ayant certainement vu les rondeurs de la femme de ménage, il a tout de suite commencé à la taquiner en lui proposant de l’aider dans ses travaux. Ce que la femme a gentiment décliné. Par la suite, il a commencé à lui demander si elle avait jeûné, avant de lui proposer encore son aide. C’est ainsi qu’il l’a suivie jusque dans la cuisine pour lui parler de futilités.

Devinant où il voulait en venir, M. Ndour dit l’avoir aussitôt stoppé en lui faisant comprendre qu’elle avait du travail à faire et qu’il ferait mieux de retourner à ses occupations. Et comme elle était seule dans la maison, dit-elle, elle a vite fermé toutes les portes.

La mère de famille sauvée par son courage à affronter son bourreau

En effet, c’est lorsqu’il a fini de faire ses travaux que le jeune homme est revenu lui demander de lui ouvrir la porte du garage, pour rentrer. Mais lorsqu’elle est descendue, avant même d’atteindre le portail du garage, le pervers l’a coincée en l’enlaçant de force dans ses bras. Ses pulsions en éveil, il a dare-dare commencé à lui faire des attouchements.

Ayant très vite compris les intentions de viol du visiteur qui en est même arrivé à retirer son caleçon, la dame dit l’avoir frappé de toutes ses forces. Des coups accompagnés d’injures et de cris qui ont fait lâcher prise au pervers. Décidée à ne pas laisser salir l’honneur, elle s’est saisie d’un balai racleur qui était dans le garage, pour rouer le violeur de coups, afin de pouvoir s’enfuir.

Très déterminé à abuser d’elle, l’ouvrier l’a suivie jusqu’au deuxième étage où elle s’était enfermée. Et par chance, elle a eu la présence d’esprit d’envoyer des « Rappelle-moi » (service SMS d’Orange) à sa patronne qui a illico presto rappelé. Briefée, sa patronne, une Béninoise, a quitté en catastrophe son bureau. Mais entretemps, elle a téléphoné au gardien du quartier pour lui demander d’aller chez elle, le temps qu’elle arrive.

En effet, c’est après avoir entendu la sonnerie de la maison que le violeur a profité du moment où la domestique allait ouvrir au gardien et à sa patronne, pour prendre la poudre d’escampette.

Finalement interpellé, il a nié les accusations de la jeune dame. Et comme pour minimiser les faits, il a soutenu : « c’est vrai que je l’ai un peu taquinée, mais rien de plus. Seulement en sortant du garage, elle m’a un peu frôlé. Je l’évitais quand sa cuisse a heurté la mienne et elle a prétendu que je voulais la violer », a dit le mis en cause qui a nié avoir fui. Selon lui, c’est un autre client qui l’avait appelé en urgence. Des dénégations qui ne l’ont pas empêché d’être déféré au parquet.

(Source Vox POPuli)