Placé sous mandat de dépôt depuis le 11 mai dernier, Coumba Ndoffène Diouf a comparu, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ce, pour le chef de prévention de viol sur une personne vulnérable au préjudice de Dieynaba Sow. Pis, la partie civile s’est présentée à la barre avec une grossesse de huit mois. Sur ce, le juge a fait savoir aux 2 parties au procès qu’il serait nécessaire, pour la manifestation de la vérité, d’ordonner un test Adn. Ainsi,  le conseil du prévenu a indiqué qu’on aurait pu penser depuis longtemps à cela. A l’en croire, son client est en détention préventive depuis plus d’un mois et il risque de durer en prison en attendant les résultats dudit test. Du coup, l’avocat de la défense a en profité pour introduire une requête de mise en liberté provisoire pour Coumba Ndoffène Diouf au cas où l’examen médical serait prononcé.

Pour sa part, le ministère a suivi le tribunal dans sa demande. Avant de s’opposer à la sollicitation du conseil de la défense pour la mise en liberté provisoire de son client. Il a soutenu que le sieur Diouf ne présente aucune garantie de représentation à la justice. Le juge va livrer la suite à donner à cette affaire, ce mercredi.

Par ailleurs, les débats d’audience avaient été déjà entamés pour ce dossier. Ce, avant que le président décide de le renvoyer. Interrogé en premier, Coumba Ndoffène Diouf a déclaré avoir connu Dieynaba Sow par le biais du président de leur Fans-club « Balla Gaye II », à Yeumbeul. « Je suis allé une fois chez Dieynaba Sow et c’était pour une réunion. Et un jour, son père m’a appelé pour me dire de prendre mes responsabilités et de reconnaître la paternité de la grossesse de sa fille car j’en étais l’auteur. Ce qui est faux puisque je ne l’ai jamais touchée. Un soir, j’ai surpris Dieynaba Sow dans un bâtiment avec un homme sur elle », jure le prévenu. Sa dernière phrase a fait sortir la fille de ses gongs. « Il ne dit pas la vérité. Je ne connais que lui. Il ne raconte que des contrevérités. C’est lui qui m’a violée à deux reprises sous la menace d’un couteau ».

Mame N. FALL