Me Ousmane Sèye est écœuré par les nombreuses complaintes des alliés qui ne cessent de reprocher à Macky Sall ses choix concernant les investitures pour les prochaines élections législatives. Dans un communiqué parvenu hier, à L’As, l’avocat a soutenu qu’il appartient aux leaders de la mouvance présidentielle d’apaiser la tension dans leurs partis et leurs coalitions de partis. L’actuel vice-président au Hcct estime que les uns et les autres doivent savoir raison garder dès lors qu’au Sénégal tout comme à l’étranger, il n’y a que 165 députés à investir. Le Président du front Républicain (FR) renseigne avoir assisté à la conférence des leaders de BBY au cours de laquelle, dit-il, tous les membres de la coalition ont donné leur aval au Chef de l’Etat.

« Il ne faudrait pas donc se voiler la face, car j’étais présent lors de la conférence des leaders de BBY dont je suis membre. Je fais partie des premières personnes qui ont donné mandat au Président Macky Sall pour parachever les investitures », a-t-il soutenu. Il révèle cependant que l’Urd, le Ps et l’Afp ont dans un premier temps contesté les choix de Macky Sall, avant d’accepter par la suite à l’unanimité et en toute transparence les bases sur lesquelles, les investitures ont été faites. Selon lui, il faut reconnaître qu’il n’était pas facile de choisir parmi plusieurs centaines de candidats, 165 investis et leurs suppléants. A cela s’ajoute, poursuit-il, la loi sur la parité qui constitue aujourd’hui un véritable obstacle à des opérations d’investitures équitables et serines et il faut avoir le courage de le dire.

C’est pourquoi, il demande à ce que la prochaine législature revoie cette loi. Parce, argue-t-il, même s’il faut militer pour la promotion de la femme et pour le principe de la parité, la promotion doit se faire par étape. Tout compte fait, l’avocat martèle que tout le monde ne peut pas être député. Cela étant, il exhorte tous les membres de la mouvance présidentielle à se concentrer sur l’essentiel qui est d’assurer une victoire éclatante à la coalition au pouvoir.

(Source L’AS)