Il n'est pas investi, mais promet de se battre : Bara Ndiaye, maire de Méouane, grand seigneur
Le jeunes apéristes devraient s'inspirer du jeune directeur de la Maison de la presse.

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Le jeunes apéristes devraient s'inspirer du jeune directeur de la Maison de la presse.
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La vague de frustration qui a secoué le landerneau politique suite aux investitures n’a pas touché la commune de Méouane. La question a été longuement abordée hier lors d’une rencontre convoquée par le maire Bara Ndiaye, par ailleurs administrateur de la Maison de la Presse. La rencontre a regroupé tous les responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) de la commune et porté sur la préparation des prochaines élections législatives dans la circonscription électorale. Ils ont échangé aussi sur la façon dont les investitures se sont déroulées.

Selon Bara Ndiaye, malgré les ambitions déclarés ça et là, « tout le monde ne peut pas être dans une liste, tout le monde ne peut pas être ministre, tout le monde ne peut pas être candidat. Je ne figure pas sur les listes, mais je considère que je suis la tête de liste dans la commune de Méouane. De ce point de vue, je me dois de montrer le bon exemple en engageant le combat pour la victoire. Chaque responsable doit considérer qu’il est tête de liste là où il habite. Ainsi, tous les responsables du département seront du coup des candidats et ils sont effectivement des candidats ». De l’avis de Bara Ndiaye, l’enjeu de ces élections transcende les noms des deux personnes qui ont été investies, en l’occurrence Aymérou Gningue de l’Alliance pour la République (Apr) et Fatou Sène du Parti socialiste (Ps). Dans le département de Tivaouane, dit-il, il y a au moins un millier de responsables pouvant légitimement être investis, mais il y a que deux place devant être occupées par un seul homme et une seule femme. « La personne qui a été choisie comme tête de liste jouit de la légitimité, de l’envergure, de la représentativité, mais aussi de la capacité managériale pour rassembler tous les militants et tous les responsables et nous pouvons être fiers de ce choix ». Ce dont il s’agit maintenant, dit-il, c’est une mobilisation de toutes les couches de la population pour tirer notre pays vers la gare de l’émergence. « Au-delà des individualités, des candidats qui ont été investis et même de la personne du président de la République, il s’agit de se mobiliser comme un seul homme pour consolider notre démocratie et renforcer le Président Macky Sall qui, depuis 2012, ne cesse de conforter les populations sur la possibilité d’édifier des terroirs viables, des pôles émergents, des communes modèles et Méouane entend être dans cette dynamique ». Il renseigne que la machine de la mobilisation s’est ébranlée à Méouane et elle ne s’arrêtera qu’après la présidentielle de 2019. Bara Ndiaye a par ailleurs annoncé que le président de la République sera l’hôte de la commune de Méouane le 29 juin prochain, pour les besoins de l’inauguration de la centrale solaire de Santhiou Mékhé. « Ce sera une occasion de lui montrer que tout Méouane est acquis à sa cause et nous attendons le jour J pour lui montrer que nous croyons à sa politique et nous sommes plus que jamais mobilisés derrière lui. Avec cette centrale, Méouane est devenu un pôle de production d’énergie propre d’où la nécessité pour les populations de donner toute la force requise au président de la République, pour lui permettre de faire face à tous les défis qui se dressent devant lui et interpellent la nation ». Avec une capacité de production de 30 MW, Santhiou Mékhé abrite la plus grande centrale solaire du Sénégal. D’un coût de 27 milliards de Fcfa, la centrale a une capacité de production de 30 MW dont les 20 seront injectés dans le réseau de la Senelec. Il s’agit d’une électricité compétitive, fiable et propre et qui permettra au Sénégal d’économiser 34.000 tonnes de CO2 par an.

 

(Source L’AS)







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