Pédophilie, viol sur une française de 16 ans : l’étudiant congolais risque 2 ans de prison
Le jeune étudiant déclare qu'il ignorait l'âge de sa partenaire sexuelle. Sa mère plaide le contraire.

Pédophilie, viol sur une française de 16 ans : l’étudiant congolais risque 2 ans de prison

Le jeune étudiant déclare qu'il ignorait l'âge de sa partenaire sexuelle. Sa mère plaide le contraire.
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En détention prévention depuis le 19 mai dernier, Loïc Jérémie Siba a été attrait, ce mardi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été arrêté pour pédophilie et détournement de mineure au préjudice de la française Loana Shani Blaise. Agée de 16 ans, cette dernière a accusé l’étudiant congolais d’avoir fait des attouchements et rapports sexuels avec elle. D’après elle, les faits se sont déroulés aux mois de février, mars et avril.

En fait, ayant constaté des changements sur sa fille Loana Shani Blaise, aussi bien sur le plan physique que scolaire, Edwige Lagnide décide de l’envoyer en France pour des suivis médicaux. De l’hexagone, le médecin lui confirme que tout allait bien, mais que la fille n’était plus vierge. De retour au Sénégal, sa mère, pour organiser l’anniversaire de sa fille lui soumet la condition de lui prouver qu’elle était vierge. C’est suite à cela que la fille a révélé à sa mère ses mésaventures avec un jeune congolais du nom de Loïc Jérémie Siba. C’est ainsi que la maman est allée porter plainte à la Brigade de recherches de Dakar contre le présumé auteur des faits. Le certificat médical présenté au juge fait état la présence de ‘’lésions hyménéales anciennes’’

Devant la barre, l’étudiant congolais, 22 ans, a reconnu sans ambages les faits. Il a expliqué que dans un premier temps, il a accompli des actes préliminaires consistant à des attouchements et a fini par entretenir des relations sexuelles avec la victime. Il ajoute avoir ignoré son âge bien que le lui ayant demandé. Le prévenu a déclaré avoir connu Loana Shani Blaise à peine quelques mois lors d’un concert au monument de la Renaissance africaine. Là, ils ont échangé leurs numéros. Le lendemain, la fille l’a contacté. A partir de là, ils ont commencé à se parler le plus souvent. Un mois après, l’étudiant a eu des relations sexuelles consentantes avec la fille à quatre reprises. Non sans préciser qu’il ignorait l’âge de la plaignante.

 

La victime : « Je suis physiquement et mentalement abattue »

 

Pour soutenir l’accusation, l’élève en classe de seconde a affirmé : « Je suis physiquement et mentalement abattue. Il me demandait souvent de me mettre toute nue devant l’appareil photographique et parfois d’aller dans les toilettes en lui montrant mes actes ». Sur ce, l’avocat de la partie civile a réclamé 5 millions à titre de dommages et intérêts. Tout en demandant au tribunal de requalifier les délits en viol. A l’en croire, le sieur Siba « est un prédateur qui a mis en confiance la mineure pour abuser d’elle par la suite ».

Convaincu de la culpabilité du Congolais, le parquet a requis 2 ans ferme.

Les avocats de la défense ont sollicité à titre principal la relaxe et une application bienveillante de la loi pénale à titre subsidiaire, pour permettre à l’étudiant de reprendre ses études. « La fille a toujours caché son âge réel et on ne saurait parler de viol car c’est une relation amoureuse, ont-ils argumenté.

Dernière à prendre la parole, la mère de la victime a laissé entendre : « Je veux que le prévenu me rassure qu’il n’est pas malade par des preuves médicales et qu’elle ne détienne pas de photos pornographiques de ma fille ». Après ces mots, le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 26 mai prochain.

 

Mame N. FALL







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