Après des débuts au groupe Com 7, El Malick Seck, aidé à l’époque par Idrissa Seck puissant ministre d’Etat et Directeur de cabinet de l’ancien Président Wade, impulsera le site rewmi, qui caracolera à la tête des journaux en ligne. Il finira par le vendre à coups de millions à Mbagnick Diop Souche, pour lancer le défunt quotidien 24H Chrono. Un journal qui lui vaudra l’emprisonnement sous l’ancien régime. Mais El Malick saura se réconcilier les Wade. Ce qui lui avait permis de lancer le salace facedakar en ligne, puis comme hebdo. Aujourd’hui il est du côté du tombeur de Me Wade, puisqu’ayant réussi à intégrer le cercle des amis de la Première dame Marième Faye Sall. Dans son nouveau rôle de défenseur du Président Macky Sall, il a fait une révélation de taille sur le plateau de la Télévision nationale : El Malick a soutenu que le maire embastillé de Dakar passait du beau temps à Paris, où il aimait se rendre. Parce qu’il y a dans ses relations trois Sénégalaises, belles et raffinées comme pas possible. Mieux, a ajouté El Malick, Khalifa Sall, sans doute sous le charme de chacune d’elle, les a octroyé individuellement un salaire en tant que maire de Dakar ; même si elles vivent toutes séparément à Paris, où le train de vie dépasse de très loin celui dans lequel on roule dans la capitale sénégalaise. C’est sans doute pour les entretenir que Khalifa Sall puisait un million par jour dans la Caisse d’avance. Des détournements qui lui valent son séjour carcéral. El Malick a soutenu mordicus détenir les preuves de ses allégations et défie même Khalifa Sall de dire le contraire. Mais depuis cette sortie d’El Malick, aucun démenti n’est venu du camp de Khalifa Sall, pourtant si prompt à réagir. On ne peut donc que croire El Malick, parce que, comme dit l’adage, « qui ne dit rien consent ». En tout cas, quand son accusateur lui pointait du doigt, les mouches bourdonnaient tellement autour de lui qu’El Malick tentait de les chasser en vain vers Oumar Gning, qui l’avait invité. Et là où bourdonne les mouches, il ya très souvent quelque chose. Pour sûr Macky Sall a une recrue de taille, parce que ce Malick, candidat très malheureux aux dernières élections locales dans son Thiès natal, sait compenser sa différence avec Apollon, le Dieu grec de la beauté, par des arguments. Et il détient bien des secrets sur les dignitaires d’hier, surtout ; pour les avoir côtoyés. Mais attention quand même au retour de manivelle. Car eux aussi le connaissent et n’ont pas certainement manqué de prendre leurs précautions, puisque que qui veut gérer doit savoir prévoir, particulièrement en politique. Mais le beau Malick, dont les pertinents arguments sont bloqués par son image, qui passe mal, et ses valses entre les saveurs politiques, doit se souvenir qu’il traîne beaucoup de casseroles.