Une équipe de la banque Attijari, dépêchée à Dakar pour auditer les comptes de la banque et de ses clients, a constaté des irrégularités sur le remboursement de certains prêts. Un de ces gros clients que l’on appelle « politiquement exposés » est Idrissa Seck. Le leader de Rewmi avec contracté une dette de 400 millions de francs pour la construction d’un institut politique à Toubab Dialaw.
Les remboursements devaient commencer en 2015. Mais au moment de débuter les remboursements, la banque a constaté que le prêt avait été totalement consommé, alors que les constructions n’avaient même pas débuté. La dame préposée à la gestion des ressources, inquiète, a démissionné pour ne pas devoir répondre devant la Justice pour des faits de détournement ou de mauvaise gestion.
En fait d’institut, c’est un impressionnant château que Monsieur Seck a construit, y invitant les week-ends sa famille et ses plus illustres hôtes. La banque faisant face à une situation économique délicate, a décidé de poursuivre son client pour recouvrer ses créances. Il est en ce moment clair que l’institut n’est pas encore terminé, les intérêts lui sont comptés depuis deux ans et le projet n’est plus viable. Les banquiers se sont rendus à l'évidence que l'argent a servi à autre chose.
L’affaire est d’autant plus délicate qu’un des responsables de la banque a admis qu’à chaque fois que le dossier est transmis au contentieux, il est bloqué. Une situation qui pourrait créer un malaise, puisque des sources internes soupçonnent des liens d’amitié entre le leader de Rewmi et des responsables à un haut niveau.
La rédaction
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