Gambie : le Sénégal prépare un dispositif pour recevoir les réfugiés
Les populations gambiennes fuient le pays et se réfugient dans les régions sénégalaises limitrophes

Gambie : le Sénégal prépare un dispositif pour recevoir les réfugiés

Des déplacés gambiens sur le chemin de l'exil
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A mesure que s'approche la date fatidique du 19 janvier 2017, pleine d'incertitudes pour l'avenir de la Gambie, les populations fuient le pays, de peur d'être pris entre deux feux, au moment de l'intervention des troupes de la Cedeao. Déjà, par crainte du pire, des populations se sont réfugiées dans les pays limitrophes, souvent dans des familles proches. 
Mais l'Etat du Sénégal, qui craint le pire, en terme d'afflux massif mais aussi pour sa propre sécurité, a pris contact avec les organisations sous-régionales comme le HCR, le PNUD, pour mettre en place des dispositifs d'accueil, de soins mais aussi d'assistance des popuations déplacées. 
Selon nos confrères de l’Obs, plus de 500 réfugiés ont été recensés dans la commune d’Oulampane, dans le département de Bignona où l’accueil des personnes déplacées pose problème. C'est ce qui motive l’appel du président du Conseil départemental de la localité, Mamina Camara, qui était en tournée dans la zone dimanche 15 janvier. Pour lui, «ces familles en provenance de la Gambie, forcées à la fuite, ont plus que jamais besoin de notre aide. C’est pourquoi nous lançons un appel aux organisations capables de fournir une aide indispensable pour ces migrants qui tentent désespérément de survivre dans des écoles». Par la même occasion, il invite les populations autochtones à faire montre d’hospitalité. Aussi, sollicite-t-il le concours des autres élus de la localité. «A tous les maires du département de Bignona, je lance un appel afin que, dans un élan de solidarité, nous puissions accompagner ces migrants en denrées de première nécessité."
Dans la semaine, plusieurs milliers de personnes pourraient suivre ces déplacements, et le HRC a déjà été saisi pour que les ressources financières et matérielles puissent être mises à disposition, pour éviter une catastrophe humanitaire. 
C'est le spectre de ce chaos généralisé qui serait la raison de la recherche effrénée d'une solution diplomatique, alors que Jammeh s'accroche plus que jamais à son pouvoir.







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