Ousmane Sonko, qui nous explique à longueur de journée comme le pétrole sénégalais serait pillé et le rôle joué par Frank Timis est-il cohérent avec lui-même ? Pour ceux qui le savaient pas encore, l’un des alliés du leader du Pastef est l’architecte, Pierre Goudiaby Atépa, qui a été recalé lors de l’étape du parrainage. D’ailleurs, lorsque la permanence de pastef à Yoff, a été « saccagée », c’est le même Atépa qui a offert un siège à Sonko en plus de lui assurer une partie de sa logistique de campagne. Faisons maintenant parler le Var : comme l’a rappelé Mohamed Dia, dans son fameux livre, « Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’un pillage », Ousmane Sonko n’a pas, alors pas du tout raté celui qui est devenu son allié. Comment ça ? Pour être plus précis, à la page 138 du bouquin, Ousmane Sonko accuse… Atépa d’avoir joué, au « bélier » avec Samuel Sarr pour ouvrir les portes à Frank Timis qu’il accuse de tous les maux. Plus exactement, le leader du Pastef écrit : « C’est donc le duo Samuel Sarr et Pierre Goudiaby Atépa qui a introduit Frank Timis au Sénégal et servi de « bélier » pour enfoncer la porte du président Abdoulaye Wade et imposer la signature de Contrats de Recherches et de partage de Production, le 21 octobre 2010, des blocs de Sénégal Offshore Sud Profond et Rufisque Offshore Profond au profit de sa société Petroleum ». Eh oui, et ça ne s’arrête pas là…
Lorsque la presse a annoncé la plainte devant le Cirdi de African Petroleum, Sonko a publié un post facebook sous le titre « Comme dans les films de western, les grands bandits finissent toujours par se canarder entre eux ! » Et là aussi, il écrit : « L’aventurier affairiste Frank Timis a été introduit dans notre bergerie pétrolière par le régime libéral. Aidé par le duo Samuel Sarr – Pierre Goudiaby Atépa, Timis obtient la signature de contrats de recherches et de partage de production, le 21 octobre 2010, des blocs de Sénégal Offshore Sud Profond et Rusfisque Offshore Profond ». Nos radars sensibles renseignent d’ailleurs que Sonko a rencontré…Samuel sarr, au King Fahd Palace, avant la sortie de son livre. Et que, plus récemment, Samuel Sarr a indiqué que Atépa qu’il ne pouvait pas soutenir quelqu’un qui l’avait « attaqué » au même titre que lui d’ailleurs. Comme quoi…
(Source Libération)
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