Au petit matin, il a tenu à rassurer les journalistes qui suivent sa caravane en déplorant les affrontements qui ont eu leu à Tambacounda, mais aussi lancé un appel à la paix. « Les gens peuvent exprimer leur opinions sans violence. La justice s’est saisie du dossier ». A Kaolack aussi, il a tenu à dire encore ses vérités à la classe politique : « Nous sommes dans un pays de démocratie, mais aussi une République, un Etat de droit. Ce n’est pas parce qu’il y a une élection dans quelques jours, que nous allons accepter l’anarchie. Que ce soit clair. Les fauteurs de troubles seront sanctionnés par la loi. Les meurtriers seront arrêtés et punis par la loi. La violence ne peut pas continuer. J’appelle ceux qui sont dans mes rangs à ne pas céder à la provocation. Je ne veux pas de violence. Je le demande à tout le monde d’ailleurs. Il y a des actions qui se regrettent toute la vie, nous n’allons pas accepter que des gens viennent et brûle le pays. Même en rêve, c’est impossible. C’est Dieu qui donne le pouvoir, il faut que les gens le sachent. Rien n’a changé. C’est la même Administration qui est là, les mêmes magistrats. Le fichier a été audité à la demande de l’opposition, alors il ne doit pas y avoir de bruit. Le combat est terminé. Il faut conserver cette mobilisation. Je sais que certains vont anticiper leur retraite politique. »
(Source L’Observateur)
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