ASSEMBLEE NATIONALE : LES DEPUTES ADOPTENT LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2019
« Le Sénégal est dans une phase de transition économique historique »

ASSEMBLEE NATIONALE : LES DEPUTES ADOPTENT LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2019

« Le Sénégal est dans une phase de transition économique historique »
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Très attendu par les députés en cette période de tensions budgétaires reconnues, le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a livré hier, à l’Assemblée nationale, un véritable cours magistral. Relax dans son costume sombre, Amado Bâ a apporté avec habileté des précisions sur les interpellations des parlementaires (opposition) quant à la possibilité de l’Etat à faire face à ses engagements suite aux craintes des institutions financières internationales sur la bonne marche de sa trésorerie. Mais pour Amadou, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Comme l’ont si bien soulignés auparavant, certains députés avertis des questions économiques et financières, « les clignotants en sont pas au rouge ». Un an de Macky Sall à la tête du pays, dépasse largement tout ce qu’ont fait les régimes précédent. Le Sénégal est dans une phase de transition économique historique », a admis l’argentier de l’Etat devant la représentation nationale. Selon lui, en dépit des supputations et des procès de mauvaise intention, les statistiques du budget national depuis l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême sont nettes et précises. Et notre pays est sur la bonne voie d’émergence et de développement économique », « le budget est exécuté à 98% ». A l’en croire, on peut depuis 2012, donner l’historique des différents budgets sans peur d’être contredits ». « 2017 (98%), 2016 (105%), 2015 (98%), 2014 (98%), 2013 (89%), 2012 (95%) ». Tels sont les budgets exécutés des 7 ans du régime de Macky Sall. Même si, par ailleurs, Amadou Bâ reconnaît qu’il y a encore des niches de pauvreté ». Pour lui, le Président a du cran en acceptant de retourner au Conseil de Paris à quelques encablures de la Présidentielle.

 

Courage de Macky Sall

« C’est un courage qui ne dit pas son nom. Macky retrouve le Conseil de Paris pour lui dire voilà ce que vous m’avez donné (2014), voici ce que j’en ai fait », félicite-t-il le courage de son mentor. Qui, à l’en croire, aurait pu se passer de cet exercice et se focaliser sur les élections à venir. Sur le plan de l’agriculture, Amadou a indiqué que « l’ambition du Président Macky Sall est que la production agricole puisse nourrir les enfants de ce pays ». Nous sommes sur le bon chemin », a-t-il poursuivi. Aussi est-il revenu à la charge que les tensions de trésorerie, budgétaires, sont une volonté du gouvernement pour respecter les lois et règlements du pays ». « La situation est certes difficile mais le Président a pris des mesures courageuses qui sont en ligne avec sa vision. On ne répercute pas les variations sur le pétrole, sur la population. C’est nous qui avons voulu que les choses soient ainsi. On aurait pu faire autrement. Mais si on l’avait fait, la situation pourrait dégénérer. Les populations se trouveraient dans une situation pénible et difficile », a signifié l’argentier de l’Etat. « S’il voulait faire de la politique politicienne, Macky Sall pouvait bien donner de l’argent en cette période de préélectorale à tous les secteurs en mouvement. Mais il ne nous pas demandé de faire cela. Il a voulu respecter ses promesses au peuple sénégalais. Le Président Macky a mis le pays sur les rails. Nous n’avons aucun problème pour faire face à nos obligations, payer les salaires et les pensions de retraite », a-t-il rassuré. Quant au débat sur la dette aux écoles privées, le Coud, et les restaurants des Universités, les bourses, Amadou Bâ a déclaré que cela est dû au fait le budget n’avait pas encore était voté. « Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan comptait respecter les lois et règlements du pays avant d’engager de nouvelles dépenses. Quand il y a déficit de crédits, il faut revenir à l’Assemblée nationale pour voter le budget ». En un mot comme en mille, Amadou Bâ a révélé que c’est la loi qui interdit le gouvernement de payer la dette aux écoles privées », avant de soutenir avec force détail, que le « Sénégal n’est pas surendetté ». « Le TER et Ila Touba sont des projets rentables. Les partenaires économiques ne financent pas un projet qui n’est pas rentable », a-t-il conclu en réponse aux nombreuses questions formulées par les députés.

 

(Source Libération)







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