« Niiitu Reewmi » est pressé. Il a hâte de voir ses appareils déchirer le ciel. Il ne s’est pas privé de se rendre sur le site aéronautique de Airbus Industries de Blagnac, à Toulouse, pour voir l’état d’avancement des travaux de construction des deux avions A330 Néo commandés pour Air Sénégal Sa, une compagnie créée depuis avril 2016. Le prototype des appareils commandés par le Sénégal a été présenté au Président Sall, hier dimanche, à Toulouse. C’est « un avion de dernière génération équipé d’une technologie de pointe avec confort, sécurité et des cabines spacieuses. C’est pour permettre à Air Sénégal d’être compétitif sur le marché mondial ». D’après des témoins, l’appareil d’Air Sénégal qui sera livré en fin janvier est presque prêt. « L’assemblage est terminé, il ne reste qu’à installer les sièges et à monter le moteur pour démarrer la phase de mise en vol par des tests avant livraison », confie un proche collaborateur du Président Sall. Le chef de l’Etat est accompagné du ministre du Tourisme et développements aérien, Maïmouna Ndoye Seck, du Président du Conseil d’administration (Pca) de Air Sénégal, Souleymane Ndéné Ndiaye, du Directeur général de la compagnie, Philipe Bohn, du Directeur de la Caisse de dépôts et consignation (Cdc), Aliou Sall, entre autres personnalités. Il était prévu dans l’agenda du chef ce l’Etat qu’il ait un entretien avec le Président-directeur général de Airbus Industries.

La compagnie aérienne Air Sénégal Sa compte se déployer sur les destinations Abidjan, Cotonou, Bissau, Banjul, Praia, Conakry, Bamako et Ouagadougou. Elle a obtenu son permis d’exploitation aérienne (Pea) le 30 avril dernier et a effectué son premier vol commercial, un aller-retour Dakar-Ziguinchor, le 14 mai 2018. Air Sénégal a également annoncé l’ouverture de sa ligne Paris-Dakar à partir de février 2019. Elle se veut « leader du transport aérien ouest-africain, en s’appuyant sur le hub régional de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et se fixe pour mission de « desservir aussi bien des lignes intérieures que des lignes internationales »

(Source L’Observateur)