Après son apparition à Fatick, Touba, 6 cas à Rosso et 1 à Koki, la dengue semble se propager, surtout à cinq jours du Magal de Touba. La capitale du mouridisme est à 54 cas testés positifs sur les 221 prélèvements traités. En conférence de presse hier, le ministère de la Santé a voulu rassurer. Selon le directeur de la prévention docteur Mamadou Ndiaye, la Dengue n’est ni une maladie grave ni mortelle. Mais, précise-t-il, comme toute maladie, elle peut avoir des formes graves qui causent des hémorragies mortelles. ‘’Il y a eu un cas de décès révélé par la presse. Ce décès est positif à la dengue, mais il n’est pas confirmé qu’il est mort de cette maladie. Parce que c’est une maladie bénigne. Par exemple, sur 100 personnes atteintes de cette maladie, il y a seulement 1% de décès. S’il y a 2%, cela veut dire que la prise en charge n’est pas bonne’’, a-t-il précisé. Avant de prévenir : ‘’A chaque fois que les conditions climatiques et écologiques le permettent, la maladie peut éclore. Le risque est toujours là parce que le moustique est toujours dans le pays’’, a-t-il prévenu.
Pour sa part, le chef du service national de l’hygiène, colonel Moussa Dieng Sarr, appelle à un assainissement de toutes les villes du pays. ‘’ Il faut des set-setal combinés à la pulvérisation spatiale que nous faisons. C’est ce qui nous a aidés à Fatick. Nous procédons de la même façon à Touba. C’est de cette façon qu’on peut mieux lutter contre cette maladie’’, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, les acteurs ont rappelé qu’il n’y a pas de vaccin contre la dengue. Ils conseillent de se débarrasser de tous les points d'eau susceptibles de favoriser l'éclosion des gîtes larvaires, de dormir sous une moustiquaire, de se promener dans les rues avec des chemises à manches longues, à défaut, d'induire leurs bras de produits répulsifs.
MNF
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