L’insécurité et la grande délinquance urbaine, ponctuée, par moments par des actes criminels, continuent de gagner du terrain dans la partie orientale du pays. Les derniers cas délictuels et criminels, médiatisés dans les régions de Tamba et de Kédougou, en sont une parfaite illustration. Ville carrefour, située à cheval entre la Guinée et le Mali, Kédougou, avec ses sites aurifères cosmopolites, passe de plus en plus pour un « no man’s land ».
Au lot de la kyrielle de forfaits signés dans le secteur, notamment du département de Saraya, s’ajoute, depuis samedi dernier, un autre cas qui a plongé les habitants dans une profonde consternation. Il s’agit d’une scène d’horreur qui a coûté la vie à une responsable du coin. Coumba Macalou, âgée de 58 ans, a trépassé ce jour. Conseillère municipale à la mairie de la commune de Missira Sirimana, le corps sans vie de la défunte a été découvert dans son champ niché au village de Wassangara. L’ébruitement de cette découverte a entraîné une ruée vers la scène du crime. Une foule de curieux et autres badauds à noirci les lieux, aux côtés d’acteurs politiques, de membres du mouvement associatif… Déjà sur place, les hommes en bleu de la localité qui ont pris le soin de tenir à distance réglementaire la foule, en érigeant un cordon de sécurité, précéderont ensuite aux constations d’usage. De cet exercice, les pandores découvriront que le corps sans vie de la défunte conseillère municipale est jonché de blessures béantes causées par plusieurs coups de couteau. La défunte s’était également vidée de tout son sang, visible sur son corps et à côté de la dépouille.
Au terme des constats d’usage, le corps sans vie de la défunte conseillère municipale a été acheminé l’hôpital pour les besoins de l’autopsie. Sur place, la population qui a encore en mémoire le crime de la militant de « Pastef », Mariama Sagna, « tuée à la suite d’un viol à Keur Massar », ont vite conclue au même scénario. Une thèse de viol qui sera provisoirement écartée par l’enquête ouverte par les pandores locaux, faute d’éléments confortant cette piste. Est-on alors en face d’un meurtre, d’un assassinat… ? Pour l’heure, aucune piste sur le mobile de ce crime n’est encore formellement avancée par les enquêteurs. Juste des suppositions et des supputations articulées ça et là.
(Source L’Observateur)
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