Une quatrième affaire Lamine Diack ? Selon les informations de Libération, les juges du Pôle financier de Paris l’on placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de soupçons de corruption qui entourent l’attribution des Jeux olympiques 2020 à Tokyo. Ce que nie Tokyo qui avait mis en place une commission d’enquête après les révélations de la presse.
La justice française, elle, soupçonne Lamine Diack et son fils Pape Massata Diack d’avoir perçu des fonds, via la société Black Tidings, pour influencer le vote.
Deux virements d’un montant total de près de deux millions de dollars (1,1 milliard FCfA) effectué durant la même période que le vote sont visés par les enquêteurs, en charge de la délégation judiciaire, ainsi qu’un mail envoyé par Massata à son père, quelques heures avant le vote.
Mais pour le moment, Lamine Diack est un témoin assisté. Dans le droit français « le témoin assisté désigne le statut de la personne qui est mise en cause au cours d’une instruction judiciaire, mais à qui il n’est pas directement reproché la commission d’une infraction. Il s’agit d’un statut intermédiaire entre celui de mis en examen et celui de simple témoin, qui confère certains droits à la personne qui en est l’objet ».
En attendant, il faut retenir qu’il a été inculpé récemment pour abus de confiance sur les droits de sponsoring perçus par l’IAAF. Auparavant, il avait été mis en examen pour soupçon de corruption et interdit de sortie du territoire français.
La justice française l’accuse d’avoir couvert des cas de dopage impliquant des athlètes russes. Au Brésil, il a été mis en accusation en même temps que Pape Massata Diack dans l’affaire des JO de 2016. Carlos Nuzman, président du Comité olympique brésilien et du comité d’organisation des Jeux de Rio, a été incarcéré dans le cadre de ce dossier.
(Source Libération)
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