Lors de l’assemblée générale de l’Amicale des inspecteurs et officier des douanes ce week-end, à Saly, Oumar Diallo, Directeur général des Douanes, a déploré les mauvaises conditions de travail de ses agents dans certaines parties du pays. Ce qui n’a pas empêché, révèle-t-il, l’administration douanière de recouvrer plus de 400 milliards FCfa et de s’atteler à récupérer, d’ici à la fin de l’année, 300 milliards. Mais, le Dg de la Douane a déploré ce qu’il a vu lors de sa tournée dans la région de Sédhiou. « Je n’ai pas vu une évolution notable des conditions de travail et de vie des agents qui y séjournent, au nom de l’administration douanière, au nom de leur pays, pour défendre l’économie sénégalaise », se désole-t-il. Ayant fait le même constat à Médina Yoro Foula (Kolda), le Dg de la Douane déclare : « Je m’engage, avec l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes, à restaurer cette image de la Douane. Il faut que ces agents qui sont issus de la même formation, qu’ils soient à Dakar ou ailleurs, puissent exercer en toute dignité » Oumar Diallo entend combattre la discrimination et promet, avec l’appui de la tutelle, un plan Marshall de modernisation et d’équipement de ces unités, pour le mettre dans des conditions de travail dignes de leur rang. « Il faut que nos agents soient équipés en moyens pour pouvoir faire leur travail correctement, en modernisant les équipements par la généralisation des procédures informatisées à tous les niveaux où les douanes sont présentes pour contrôler les marchandises et les personnes », indique le Dg des Douanes qui précise qu’un plan stratégique 2018/2022 sera bientôt soumis à l’autorité.

S’agissant de la fraude sur le sucre, Oumar Diallo a indiqué qu’il y a des mesures hardies pour la juguler. « Je pense que si vous demandez à la Css l’évolution des chiffres, elle vous confirmera que l’action de la nouvelle direction des douanes s’est imprimée et commence à porter ses fruits », a-t-il fait savoir, rappelant que ce n’est pas un combat, avec les pays frontaliers du Sénégal.

(Source L’Observateur)