Avortement, ménage, carrière en chute, avenir : Ndèye Guèye brise le silence
Avortement, ménage, carrière en chute, avenir : Ndèye Guèye brise le silence

Avortement, ménage, carrière en chute, avenir : Ndèye Guèye brise le silence

Avortement, ménage, carrière en chute, avenir : Ndèye Guèye brise le silence
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La danseuse Ndèye Guèye respire la grande forme. Elle a accueilli une équipe d’igfm.sn à Guédiawaye, dans sa maison famille. Tout sourire, elle s’est prêtée à nos questions, n’occultant aucune question. Elle est revenue sur sa maladie, ses relations avec Wally Seck, ses regrets, ses moments de galère, son avortement, sa complicité avec son mari lutteur, ses projets, entres autres… Entretien exclusif… Depuis longtemps que vous avez disparu de la scène musicale sénégalaise. Qu’est-ce qui l’explique ? Je suis là, on ne me voit plus comme avant et c’est normal parce que je suis une femme mariée maintenant. Je ne peux plus me permettre de faire certaines choses. Même si mon mari me comprend et ne m’interdit pas de sortir ou de vaquer à mes occupations, je ne vais pas abuser de sa compréhension. C’est juste pour ça. Mais cela ne m’empêche pas d’aller dans les soirées et de respecter mon programme. Votre mari vous a interdit la danse ? Papa ne m’a jamais interdit la danse. En m’épousant, il savait que j’exerce ce métier, qui est mon gagne-pain. Il m’aide beaucoup par rapport à la danse et m’épaule dans tous les domaines. C’est un mari formidable, il m’aime beaucoup. Mais, j’ai envie de rester dans mon ménage et de gérer ma famille. « Oui, j’étais malade, je l’accepte » Vous étiez malade dernièrement, êtes-vous complètement guérie ? Oui, j’étais malade, je l’accepte et je rends à Dieu, Al hamdoulilah, je me porte bien. Cela ne m’empêche pas de faire ce que je faisais d’habitude. Mais, ça m’a permis de mieux me ranger et j’ai diminué beaucoup de mes activités pour mieux me reposer. Si je me donnais à 100%, maintenant je peux dire je suis à 50%. Je n’ai jamais eu de problème concernant ma maladie. Je rends grâce à Dieu. Mon mari avait pris en charge tous mes frais médicaux. Il m’a beaucoup soutenu, ainsi que ma famille et ma belle-famille. Ils étaient tous là pour moi. Je ne peux que rendre grâce à Dieu. Je n’ai pas galéré durant ma période de convalescence. Je n’ai jamais eu de problème pour acheter une ordonnance. Mais vous avez dû souffrir durant ces moments ? Ce qui m’a fait le plus mal, c’est le fait que ma mère n’était pas avec moi. Cela m’a fait beaucoup mal. Parce que c’est dans ces moments qu’on a le plus besoin de sa mère. Je rends grâce à Dieu et prie pour elle. « Wally est un frère, un ami et un fils, il représente tout pour moi » Vos proches ne vous ont pas rendu visite à ce qu’il paraît ? Mes amis proches se sont déplacés pour s’enquérir de mon état de santé. Dans le monde de la musique, je remercie Wally Seck. Je ne cesse de le dire. Il m’a beaucoup aidé. Il venait souvent me voir et il est la seule personne dans le monde la musique à le faire. Wally est un frère, un ami et un fils. Il représente tout pour moi. Je ne peux pas faire ses éloges sinon je vais pleurer et je ne veux pas gâter cette interview. Je suis fière de lui. Il est une bonne personne. Un homme très généreux. Ma relation avec Wally date depuis fort longtemps, c’était depuis «Le Ravin». En ce moment, il n’était pas musicien, mais footballeur. Donc, juste pour vous dire que notre relation ne date pas d’aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui disent que c’est à cause de votre avortement que vous êtes tombée malade ? Je ne peux pas me prononcer sur ça parce que ma famille ici présente ne va pas me laisser parler de cette affaire. Mais sachez que le chien aboie, la caravane passe. « Dieu m’aime bien… » Depuis un certain moment on voit des danseuses se reconvertir dans la musique : Mbathio, Oumou Sow et vous. Est-ce parce que la danse ne marche plus ? Non, la danse marche bien pour les danseuses qui savent la valoriser. Ndiolé, Oumou Sow, Mame Bassine, Ndèye Gagnesiry, Aida Dada, c’est juste qu’elles ont la voix. C’est pour cela qu’elles cumulent les deux. Je vais bientôt sortir un single où je vais rendre hommage à mon mari. Je suis une danseuse et je ne regrette point. Je danse bien et j’ai tout fait dans ce métier. Je n’ai plus rien à prouver. Je ne regrette rien vraiment. A vous voir, on dirait que le mariage vous réussit bien ? Vous pouvez être la plus belle du monde, mais si vous n’êtes pas mariée, vous n’êtes rien. Il y a des moments difficiles dans tous les ménages, mais on vit avec et rend toujours grâce à Dieu. Je ne prête pas attention à ce qui se dit. Mon seul problème est de rendre mon époux fier de moi. Je prendrai toujours soin de lui. C’est ça mon fort et ma priorité. Il me respecte et sait qui je suis. C’est ce qui compte pour moi. Je ne calcule pas le reste. Quand personne ne voulait pas de moi, c’est lui qui m’a vu et m’a choisi. Depuis, il prend soin de moi, je ne manque de rien. Je veux lui renvoyer l’ascenseur. Pourquoi, il ne gagne plus à ses combats ? Bah, vous avez des yeux pour voir. Dites moi, si Papa ne gagne plus ses combats. Il a eu trois victoires et trois défaites et ce n’est que le début. Le meilleur reste à venir. Qui n’a pas eu de défaite dans l’arène. La défaite et la victoire vont de pair. C’est la volonté divine. C’est lui qui décide qui gagne et qui perd. Vous gérez les combats de votre homme ? Je ne gère pas les combats de mon mari. C’est Abdou Lahad Ndiaye son manager pas moi. En plus, c’est lui le chef de famille. Ce n’est pas à moi de lui trouver des combats. C’est à lui de le faire tout seul et après si je peux apporter mon aide, je le ferai. « Le jour de mon mariage. C’est le jour le plus beau de ma vie… » Qu’est ce qui vous a plus marqué dans votre vie ? Le jour de mon mariage. C’est le jour le plus beau de ma vie, même si j’étais triste à cause de l’absence de ma mère. Elle formulait des prières pour que je trouve un bon mari qui saura prendre soin de moi. Quand les gens vous traitent de tous les noms d’oiseaux et qu’un époux vienne vous sauvez, les gens vont vous respecter. Sur quelle scène Ndèye Guèye a dansé pour la première fois ? C’était à Mbour à l’hôtel Les Coquillages. A l’époque, c’est Cyrille Bathily le gérant de la boite. J’avais gagné un sac de riz et de l’huile que j’avais offerts à ma mère. Il se dit que c’est à cause de la danse qu’on vous renvoyée de l’école ? Oui, c’est à cause de la danse que j’ai arrêté les études. Le maître m’avait chassé et depuis j’ai arrêté les études. C’était à l’école 5, j’ai arrêté en classe de CM2. Au début, ma mère était contre ce que je faisais, mais quand elle a su que la danse était ma passion, elle m’a soutenue. Quels conseils donnez-vous aux jeunes ? Je veux que la jeune génération valorise la danse et arrête de porter des bas courts et légers. En dansant, qu’elles sachent qu’il y a de grandes personnes qui les regardent. Je vois également que les jeunes aiment trop la mer. Je leur demande de faire très attention. Beaucoup de personnes sont en train de mourir. Je demande aux parents de venir participer avec leurs enfants dans cette émission.







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