RETRAIT DES ENFANTS DES RUES
339 enfants, dont 25 Bissau-guinéens et 5 Gambiens ont retrouvé leurs familles

RETRAIT DES ENFANTS DES RUES

339 enfants, dont 25 Bissau-guinéens et 5 Gambiens ont retrouvé leurs familles
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Les autorités ne veulent pas voir d’enfants dans la rue. L’opération de leur retrait des rues se poursuit, avec rigueur. En moins de quatre mois, plus de 300 enfants, dont 30 sont originaires de la Gambie et de la Guinée-Bissau, ont été retirés des rues. La révélation a été faite hier par le ministre de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’Enfance. C’était lors d’une rencontre du Secrétariat exécutif national de la Protection de l’enfance. Mme le ministre Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop signale ainsi que l’opération de retrait des enfants s’est soldée par un bilan satisfaisant. « 339 enfants ont été retirés des rues, dont 25 parmi eux sont retournés en Guinée-Bissau et 5 en Gambie. Ce, avec l’aide du réseau de l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes tous interpellés par le défi de la mobilsiation pour qu’aucun enfant ne soit laissé en rade pour le développement du Sénégal. Nous sommes déterminés à poursuivre les opérations de retrait des enfants de la rue dans les différents départements  de la région de Dakar », a fait savoir Mme le ministre. Qui indique que cette opération, qui a débuté en mars 2018, vise à sécuriser les enfants de la rue, mais aussi à les protéger, dans un contexte marqué par des mutations qui ont une incidence sur leur bien-être. Cependant, confie Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, la seule difficulté est que le Sénégal ne dispose que d’un seul centre d’accueil (centre Guindi) pour le moment. Ce qui constitue un problème pour le logement des enfants de la rue. Mais l’appui de la Fédération nationale des maîtres coraniques et du Daara Thierno Mountaga Tall, acceptent d’accueillir les enfants, le temps que le ministère retrouve leurs parents, contribue à stabiliser la situation. De nombreuses initiatives ont été développées par l’Etat du Sénégal, dont la mise en place d’une stratégie nationale de la protection de l’enfance. Une stratégie qui préconise la prise en charge intégrée de toutes les problématiques de protection, à toutes les échelles d’intervention. Ladite stratégie implique l’aide de tous les acteurs, notamment la société civile, les partenaires techniques et financiers, les organisations qui interviennent dans la protection de l’enfance, ainsi que toutes la communauté. « Il faut renforcer le dialogue, en associant les enfants, les communautés, les médias, les acteurs étatiques, sur les questions de l’enfance, promouvoir la communication et les campagnes d’information pour un changement social et développer les compétences des enfants pour une meilleure appropriation de leurs droits. C’est ainsi que nous pourrons corriger les incohérences et essayer de lever les contraintes », indique Mme le ministre.

 

(Source L’Observateur)







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