AFFAIRE D’ESCROQUERIE PRESUMEE
Le Directeur général de la Banque Atlantique, Mostafa Dafir, mis en examen

AFFAIRE D’ESCROQUERIE PRESUMEE

Le Directeur général de la Banque Atlantique, Mostafa Dafir, mis en examen
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Selon les informations, le sommet de la Banque Atlantique est éclaboussé par une affaire d’escroquerie. A preuve, le directeur général Mostafa Dafir a été convoqué et inculpé par le doyen des juges pour ce délit, avant d’être mis en liberté provisoire il y a de cela une dizaine de jours. Le dossier est d’ailleurs devant le parquet de Dakar pour règlement définitif.

Nommé en février 2017, Mostafa Dafir paye pour les turpides présumées reprochées à la banque par Zohier Wazni. Ce richissime libanais après avoir été écroué et placé sous mandat de dépôt suite à une plainte de la Société générale de banque du Sénégzl (Sgbs) pour escroquerie portant sur 8 milliards de FCFA. En 2016, c’était autour de la Banque Atlantique de saisir plusieurs biens de l’homme d’affaires sis à la Rue Brière de l’Isle x Rue du Maréchal Gallieni pour leur mise en vente. La Banque Atlantique réclamait à Wazni 6 milliards de FCFA qu’il aurait contracté sous forme de prêt au nom d’une de ses sociétés EDS SARL. Selon la Banque, EDS s’était portée caution hypothécaire pour le compte de SCP URANUS, des sociétés contrôlées par Wazni.

Dans la foulée, Wazni se retournait à son tour contre la Banque Atlantique qu’il accuse d’escroquerie. Dans sa plainte avec constitution de partie civile, Wazni jure que ses sociétés Siplast Sa, Atol Sa, Siparco Sa et Eds Sarl avaient reproché la banque pour un accompagnement financier qui devait aboutir à un solde de tout compte en plus d’un prêt. La banque aurait manifesté son accord en demandant aux entités concernées de se réunir autour du groupe « Hallegro ». De son côté Zoheir Wazni avec ses entreprises Uranus, Iris, Santal signe avec la banque une convention de tiers gaant ce qui devait conduire à l’ouverture de crédit conditionnée au maintien de garanties déjà constituées et à la mise en place de nouvelles garanties. Malgré ses engagements, la banque n’a jamais mis en place le crédit mais, mieux, elle a profité de cette nouvelle donne pour faire main basse sur les hypothèques.

C’est ainsi que Wazni a déposé une plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges de Dakar. Sollicité pour son réquisitoire introductif après paiement de la consignation, le parquet avait estimé, à l’époque, qu’il n’y avait pas matière à ouvrir une information judiciaire mais le magistrat instructeur est passé outre. La Chambre d’accusation, saisie pour arbitrage, avait donné raison au doyen des juges. Entre temps, Younès Oujenha qui était au centre de cette affaire rocambolesque avait cédé sa place à son compatriote Mostafa Dafir…

 

(Source Libération)







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