CONCERTATION SUR LE PETROLE ET LE GAZ
Mansour Sy Djamil se désolidarise de l’opposition significative

CONCERTATION SUR LE PETROLE ET LE GAZ

Mansour Sy Djamil se désolidarise de l’opposition significative
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Même s’il n’a pas été de la partie, Serigne Mansour Sy Djamil ne rejette pas pour autant les concertations autour des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz initiées par le président de la République Macky Sall. Contrairement aux autres leaders de l’opposition dite significative qui ont opté pour la politique de la chaise vide, le président de Bes du ñakk estime que le dialogue autour de ces ressources trouve toute sa pertinence dans le contexte du pays.

En visite en Mauritanie les 10, 11 et 12 juin derniers, le religieux-politique a estimé qu’il est parfois bon, au-delà des critiques souvent formulées contre l’action du gouvernement, de prendre langue avec les autorités sur les question d’intérêt national. « On ne peut pas passer tout son temps à critiquer les accords signés entre le Sénégal et la Mauritanie. Il est important de s’asseoir avec le gouvernement pour prendre connaissance de ces dossiers et de comprendre le contenu de cet accord gazier », a-t-il déclaré. Non sans paraphraser le président Macky Sall en soutenant qu’il n’y a pas de malédiction qui tienne sur l’exploitation de ces ressources. « On dit très souvent que le pétrole et le gaz sont des malédictions. Mais il y a des pays où ces ressources ne sont pas une malédiction. Je donne l’exemple de l’Arabie saoudite, du Qatar. Il y a aussi l’exemple du Pérou qui, grâce aux ressources du gaz et du pétrole, a multiplié par trois son Pib en 10 ans », relève-t-il. Avant d’inviter les autorités étatiques du Sénégal et de la Mauritanie à s’inspirer de ces exemples.

Au cours de cette visite, Serigne Mansour Sy Djamil a rencontré ses disciples avec qui il a partagé la nuit du Laylatoul kadri (La nuit du destin). Mais aussi les Sénégalais vivant dans ce pays, pour s’enquérir de leurs conditions. C’était l’occasion également de parler, avec eux, des relations de bon voisinage qui ont toujours existé entre les deux nations.

Interpellé, par la même occasion, par ses militants sur sa probable candidature à la présidentielle de 2019, il a fait dans le clair-obscur. « Le choix revient à mon parti. S’il décide de m’investir, je serai candidat. Au cas contraire, nous soutiendrons le candidat avec qui nous partageons la même vision du Sénégal », répond-il.

 

(Source EnQuête)







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