L’arrêt rendu le 20 février par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest dans l’affaire Khalifa Sall, divise les avocats du maire de Dakar et ceux de l’Etat. Du moins, son interprétation. Car, Me Ciré Clédor Ly, qui avait promis de se prononcer sur la question une fois la décision disponible, estime que leur client n’a jamais été débouté de ses demandes relatives à la violation de ses droits politiques et civiques. Ce que la Cedeao adit, a-t-il tenu à préciser, « c’est qu’elle a été saisie très tard pour qu’elle prenne des mesures d’urgence pour le respect des droits du maire de Dakar pour un procès équitable, parce que le tribunal avait déjà commencé son travail ». Donc, poursuit le conseil, « nous ne sommes plus dans le cadre de l’urgence, car ces mesures ne s’imposaient pas ». Par conséquent, selon les explications de Me Ly, la Cedeao reste saisie des demandes. A l’en croire, celles-ci seront probablement plaidées à l’audience du mois d’avril déplacée à Bamako. « On attend la confirmation, car la cour a statué sur les mesures urgentes et non sur les fond », conclut-il.
Les avocats de l’édile de la capitale avaient saisi la cour d’Abuja pour lui demander de bloquer la procédure initiée contre leur client, puisque « ses droits avaient été violés ».
(Source EnQuête)
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